My lady est un juge aux affaires familiales qui vit pour son
travail, délaisse son mari et son mariage. Un problème
de vieux couple, mais dans l'honnêteté de l'amour
: la perte de cet équilibre délicat entre la vie
privée et la vie professionnelle. Mais c'est également
un film de procès sur des cas délicats, cependant
centrés autour de la vie humaine et des enfants (tuer
un bébé pour en sauver un autre, sauver un jeune
homme qui refuse une transfusion pour raisons religieuses).
Une vraie et profonde réflexion, sur Dieu, sur les témoins
de Jéhovah, sur l'interprétation de la "religion",
sur l'amour des parents pour leurs enfants (amour ici confronté
à leur croyance) ; mais sans doute également sur
les limites de cette loi pas assez humaine, froide, pour une
juge tiraillée entre son humanisme renaissant et une
espèce d'immobilisme.
La réalisation y est parfaitement délicate.