L'égalité homme-femme au niveau des salaires,
du sport. L'égalité tout court et la vision sectaire
de la femme dans la société américaine
du début des années 70 ; où comment se
souvenir que le monde n'a pas beaucoup évolué
en l'espace de près d'un demi siècle. C'est à
travers un match devenu légendaire -mais qui n'a semble-t-il
marqué les esprits qu'un fugitif instant- que le scénario
décortique son sujet, entre l'histoire une tennis woman
lesbienne et celle d'un un ancien tennis man si misogyne qu'on
le croirait faire partie de l'administration Trump. L'avancée
des droits des femmes se faisant par de petites victoires...
et quelques reculades. Deux personnages formidablement développés
mais une histoire dont les sujets annexes (l'homosexualité
de B. J. King, la vie de famille de B. Riggs) laissent trop
souvent le sujet principal sur la touche, pesant sur l'intéret
du scénario et sa longueur. La réalisation n'est
également pas du tout à la hauteur : il suffit
d'analyser la dernier match, que l'on croirait avoir été
filmé par les équipes de France 2 (qui font très
bien leur boulot avec les moyens mis à disposition),
pour ce persuader que ce film est cinématographiquemen
très pauvre. Le fond : oui. La forme : non.
