Quand les américains jouent avec la stupidité
de leurs protagonistes (Ferrell est passé maître
en la matière), ils savent jongler avec le second degré
et ainsi ne pas prendre le spectateur pour plus crétin
qu'il ne l'est ; quant au français... ils préfèrent,
et de loin, insulter l'intelligence de ces mêmes (mêmes
?) spectateurs déjà bien sevrés aux émissions
de télé-crétinité, coeur de cible
des fans de ce genre de cinéma. Car dans le monde des
Tuche le français moyen est... un débile congénital,
fièrement arriéré ; et riche qui plus est.
Peut-être pourra-t-on dégotter 2-3 gags-sourire
franchouillards (il faut bien dire que la mamy sort du lot),
mais noyés sous la masse d'un scénario qui reprend
texto le principe à la mode de "Bienvenue chez les..."
(complétez les mots manquant avec ce qui bon vous semble),
avec ces mêmes gags que l'on a déjà vu 100
fois et ce scénario où l'imagination tourne en
rond et l'émotion, les bons sentiments, sentent l'encre
pas encore sèche. La starification de la débilité
-tirons l'espèce humaine par le bas- nous fait vite regretter
d'avoir osé jeter un oeil à ce téléfilm
des années 70 et ajoutons une mention spéciale
au gag "Bitch" : où comment essayer de nous
faire croire que les français n'ont pas le niveau en
anglais (quoique là...), ont une culture anglophone proche
de zéro et un retard intellectuel de 50 ans. Insultant.
Je pourrais faire un classement des plus mauvais films vus ces
10 ou 20 dernières années et celui-ci serait encore
très haut dans le classement. Nul, nul et nul ; irregardable.
Baroux est tombé bien bas, lui qui était si bon
dans la parodie... justement.