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L'odyssée

Budget = 20,9 M€

BOX OFFICE France = 1 586 / 77 300 - 445 000 - 1 254 000 entrées
BOX OFFICE USA = - M$
BOX OFFICE Monde = - M$
 

La mode est donc aux biopics et aux histoires vraies (récemment, pour une petite partie d'entre eux : Dalida, A. Bamberski, Kamini, Cézanne, L'arche de Zoé, Chocolat, J. Owens, D. Trumbo, G. Weneger, E. Edwards, Elvis / Nixon, I. Frachon, F. F. Jenkins, R. Kroc, N. Bentoumi...etc..etc). Les débuts sont extrêmement classiques de par l'approche chronologique notamment ; l'invention du scaphandre autonome, la vie de famille, la Calypso, les projets, les émissions TV, les financements / les problèmes d'argent, les tensions familiales, le bonnet, la prise de conscience écologique...etc. Les images sont très belles mais très attendues. Lambert Wilson nous offre une métamorphose éclatante. Mais le problème c'est que la linéarité du film tue le projet : il n'y a pas de véritables vagues dans ce scénario, seul le côté obscur du commandant nous éclate au visage et, j'en ai peur, se placera au-dessus le reste après la vision de ce film qui manque de surprise et restera scolairement explicatif. Car l'histoire va vite, à l'essentiel me direz-vous, mais -comble du plongeur- reste en fait en surface et nous laisse à penser que le monsieur, rêveur et idéaliste, a eu une vie finalement assez banale. L'homme était imparfait, l'un des personnages les plus appréciés des français n'était qu'un homme, un simple homme pétrit d'ambition ; pas certain que ce film lui rende justice. Ce n'est pas non plus une grande réalisation de la part d'un J. Salle comptant pourtant parmi nos artistes les plus doués (la scène d'attaque de requins est bien fade...) ; la dernière scène avec l'ombre de l'avion lui rend justice. On regrette de ne pas y avoir plus souvent cette impression nostalgique de revivre, par l'autre bout de la lorgnette, les reportages qui ont bercé notre enfance. Mon enfance.

La critique des internautes
 

 

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