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Blood father

Budget = - M$

BOX OFFICE France = 543 / 23 858 - 116 000 - 200 000 entrées
BOX OFFICE USA = - M$
BOX OFFICE Monde = - M$
 

Dans la famille "Ma fille est dans la merde et papa va botter les fesses des méchants", Blood father est l'archétype même du direct-to-dvd qui va boucher le trou des sorties d'un distributeur ciné pour le pitoyable mois de septembre grâce à deux noms sur l'affiche (Mel et le frenchie J-F.). Je n'ai pas dit que c'était un navet : mais derrière de belles images, un M. Gibson (la raison essentielle de ma présence) buriné comme jamais et le désert, on trouve une toute petite série B revancharde et extrêmement, terriblement traditionnelle. Si vous avez vu le trailer, vous avez vu le film et ne risquez absolument pas d'être surpris. Hors mis quelques personnages qui sortent le film de sa route poussiéreuse (le nazi), tout le rapproche d'un épisode lambda d'une série TV des années 70-80. Il va même oser confirmer nos a priori en se muant en un erzat de Taken (déjà erzat de Die hard) ! Histoire de drogue, de crime, de vengeance, de fuite, de motel, d'aide venant de l'extérieur, de personnages classieux coincés entre deux tirs... Et le film, agréable à voir (je n'ai pas dit "regarder") patine méchamment faute d'avoir quoique ce soit à dire que l'on ne sache déjà ; ne cherchez pas une analyse en profondeur des relations père-filles où une étude de leur passé, pas plus que celle des gangs chicanos ou autre. Richet manque certainement de personnalité et de punch derrière la caméra pour nous faire avaler sans tiquer cette soupe réchauffée. Restera quelques menus dialogues (le rappel qu'aux USA les armes à feu sont à la portée de tous, et le brillant discours anti-raciste à propos de "Eve"). Ca manque de mystère et de sursaut et l'ajout de violence n'y fera rien.

La critique des internautes
 

 

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