Histoires de femmes.
Le cinéma sexué d'Almodovar, dénonçant la masculinité toxique, parlant de la famille dans sa large acceptation, ainsi que de la maternité.
L'ombre de la mort plane définitivement sur Volver, à travers un meurtre, un décès, le cancer, ainsi qu'un fantôme envahissant ; de même qu'au delà de ces thèmes, Almodovar filme une Espagne typique, profondément divisée entre ville et campagne, par le biais d'un portrait de deux femmes.
Lancinant, n'étant pas grand fan du cinéma du maestro hispanique, j'ai trouvé la partie "fantastique" beaucoup plus ennuyeuse, et bien moins probante. Volver, bien qu'étant le plus gros succès de son auteur, n'en reste pas moins une œuvre qui manque de fulgurances dans sa mise en scène (à base de champs / contre champs assez vides, de plans fixes basiques et pesants), même si le film est ensoleillé par ses deux actrices et son humanité ; même dans ses bassesses. Mais le dernier plan demeure un bijou.
