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Man on fire
Budget = 70 M$
BOX OFFICE France = 1 078 / 23 582 - 180 000 - 435 000 entrées
BOX OFFICE USA = 22,8 / 77,9 M$
BOX OFFICE Monde = 130,8 M$
 

La question des rapts / rançons dans les pays d'Amérique du sud, notamment au Mexique : un homme, alcoolique, est embauché comme garde du corps par une riche famille. Sa mission est de veiller sur une petite fille. Tout en essayant vainement de se défaire d'un passé trouble.
Scott est pour le moins expressif, au-delà de ses images léchées : de petits effets d'accélérés survoltés, des zooms acerbes, une caméra souvent en mouvement, un montage cut et très dense, parfois épileptique mais également envoûtant. Des choix qui permettent d'offrir de très belles lectures scéniques.
Ce qui permet au scénario de trouver toute sa saveur : il met le spectateur dans l'attente constante d'un événement que l'on appréhende très bien. Reste à savoir quand il adviendra. Le scénario -de Brian Helgeland- ajoute un élément qui fait souvent cruellement défaut aux œuvres de T. Scott : une vraie tendresse qui se mue en émotion sincère. Et cela rend le film absolument redoutable et le met bien au-dessus des actioners au thème similaire, préférant jouer les gros bras décérébrés et refusant à prendre leur temps.
Man on fire vous tient rigoureusement en haleine du bout de ses 2h20 de métrage, n'hésitant pas à vous prendre à contre-pied, et même plusieurs fois. Un revenge movie -et un film qui argue de la rédemption d'un homme- haut de gamme, musclé, sombre et intransigeant : "Le pardon c'est pour Dieu ; moi je me charge de faire les présentations".
Brûlant.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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