Une troupe d'artistes fauchés voyage de ville en ville 
                  afin de se produire. Elle est bientôt rejointe par une 
                  jeune femme qui rêve de scène.
                  Chez Fellini on retrouve déjà cet amour immodéré 
                  pour le monde des saltimbanques et pour les rapports humains 
                  et amoureux : car dans Les feux du music-hall on 
                  nous raconte l'histoire d'un homme d'âge mûr rongé 
                  par son amour pour une femme bien plus jeune, Fellini et Lattuada 
                  donnant ici leur propre version de A star is born. 
                  Les feux de ce music-hall seront ceux sur lesquels l'artiste 
                  finira par se brûler l'âme. Un récit qui 
                  fait la part belle aux arts des rues dans toutes leurs splendeurs.
                  Fellini, non dénué d'un humour pincé, s'exprime 
                  déjà par des images qui savent surprendre (on 
                  imagine qu'elles sont de lui), faire rêver... Une longue 
                  balade en Italie, un parfum de liberté et une 1ère 
                  oeuvre touchante de justesse et de bonté. Au final merveilleusement 
                  grinçant.