Des marchands d'armes en blouse blanche.
Très engagée dans nombre de combats, la femme d'un éminent diplomate est assassinée en Afrique.
The constant gardener s'écrit comme un récit croisé entre le présent et le passé, récit destiné à nous éclairer sur le drame, une enquête où se mêlent souvenirs et révélations douloureuses.
Le film pointe du doigt la grande misère et plus particulièrement le problème du sida sur le continent africain, ainsi que la mainmise financière des laboratoires pharmaceutiques sur la santé publique. Le scénario se pose des questions essentielles, autour de la conscience et de la moralité, sur l'aide que l'on peut apporter et la façon dont sont traités les populations locales. Mais également celles des enjeux monstrueux qui sont ceux des big pharma, présentés ici comme une véritable mafia.
Mais The constant gardener reste à hauteur d'homme en se concentrant sur le drame d'un homme, filmé comme un thriller, caméra à l'épaule.
