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Biutiful
Budget = 35 M$
BOX OFFICE France = 1 069 / 13 216 - 121 000 - 326 000 entrées
BOX OFFICE USA = 0,457 / 0,6 / 5,1 M$
BOX OFFICE Monde = 25,1 M$
 

Il a un don : il peut communique avec les gens qui viennent de passer de vie à trépas.
Inarritu filme la pauvreté, les pauvretés : celle d'un homme, mourant, qui a la charge de ses enfants, celle de son ex-femme en grande détresse, et celle de nombreux migrants, exploités parfois jusqu'à la mort. Inarritu dénonce le commerce de la misère, où la vie humaine se monnaie, ce même et odieux commerce qui permet de sortir d'autres miséreux de la rue. Le scénario évoque la maladie (cancer et fragilité psychologique) et la mort, ainsi que toutes les laideurs de l'existence. Biutiful...
Biutiful ce sont des personnages aussi fangeux que magnifiques et complexes, physiquement ou psychologiquement usés, des gens biens, dans le fond, mais qui on choisit le mauvais chemin, ou qui n'ont pas eu d'autres choix. Des gens à la recherche de rédemption et dont le scénario semble explorer l'âme jusque dans les moindres recoins. Biutiful est souvent un voyage nocturne, en terres grises, grises comme la dépression ambiante. Biutiful devient saisissant en dénonçant les drames de l'immigration clandestine vers ses pays riches de l'Europe (ici, l'Espagne) où règne une autre forme de misère. Biutiful est un drame poignant car humain, circonspect, recherché et tumultueux.
Le film se pare de ces images crues dont le réalisateur possède le talent unique d'en tirer le meilleur parti ; grâce, également, à une mise en image uniquement caméra à l'épaule. Javier Bardem écrase chacune des séquences de son immense talent, magnifiant des images souvent chocs.
La puissance à l'état pur.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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