L'affaire Thomas Crown.
Un riche patron vole le tableau de ses rêves au MET. La compagnie d'assurance enquête en la personne de Catherine Banning.
Le montage passablement alterné rend le début d'une longueur pesante et le scénario se déroule de façon bien trop limpide, le spectateur étant en constante avance sur les enquêteurs ; imaginez le même film avec le doute quant à l'auteur du vol ? Ici le jeu de séduction -qui séduit l'autre ?- ne prend jamais et se transforme en étalage de richesse présomptueux et absurde. Les rebondissements attendus ne peuvent pas relever le niveau : à l'exception du grandiose coup final.
Parfois le grand John surgit au détour d'un plan, mais la plupart du temps on ne dépasse pas le niveau du film de commande (à l'image d'une photo très fade). Et c'est absolument indigne de son talent. De plus le charme de Rene Russo n'opère absolument pas sur moi, même à demi nue.
Un remake ennuyeux ou rien n'y fait : pas même le clin d'œil à Faye Dunaway.