Thanks for sharing ou les histoires de sex addicts façon Don Jon, sorti cette même année dernière. Une flopée d'immenses acteurs (actrices) pour nous conter leurs déboires autour d'un double thème : la maladie / la guérison. Et l'on va passer en revue les divers symptômes, les pathologies plus ou moins accentuées : de la branlette excessive à l'acte par excès en passant par toutes sortes de perversités -mais pas trop quand même-, des difficultés à lier maladie et amour jusqu'aux conséquences plus graves de l'addiction, allant jusqu'à la condamnation civile. Peuplé de personnages tortueux à souhait, évitant gracieusement le voyeurisme / exhibitionnisme de tel façon que ce film est à l'exact opposé du cinéma de Von Trier ; une analyse psychologique fine dont le mécanisme s'enlise toutefois un peu, doucement mais sûrement, provoquant quelques bâillements, l'évolution des personnages n'étant pas assez sensible pas plus que probante.