Brooklyn, un bar qui sert de banque à des malfrats, un serveur : le décor de Quand vient la nuit est posé. C'est un film langoureux, de ceux qui ont l'art et la manière de faire durer le plaisir, plaisir de savoureux le jeu tout en nuance de T. Hardy et de N. Rapace, plaisir de découvrir la rencontre de ces deux personnages lunatiques et blessés par la vie, des personnages qui prennent tout l'écran, plaisir d'étudier cette réalisation toujours en légers mouvement. Quelques thèmes viennent se greffer là-dessus : la foi, un chien, un psychopate, la nuit. Direct, éclatant, l'histoire se déroule pour notre plus grand plaisir, sans ligne droite mais sachant exactement où elle va. Rien de véritablement novateur, simplement un film sincère et touchant.

 

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