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Pulp fiction
Budget = 8 M$
BOX OFFICE France = 2 085 / 65 439 - 475 000 - 2 865 000 entrées
BOX OFFICE USA = 9,3 / 107,9 M$
BOX OFFICE Monde = 213,9 M$
 

Un rythme unique, des dialogues crémeux, relevés, épicés, au scalpel et des plus croustillants, martelés de "Fuck", un casting pour faire tourner la tête -parfait de bout en bout-, une musique inusable et désormais indissociable du film lui-même, une violence étincellante, sans filtre, amenée avec élégance et suspens, des gangstas a gogo mais avec des plans foireux ; et le docteur Tarantino derrière la caméra... Pour des scènes millimétrées, orchestrées à la perfection. Une œuvre habitée, équilibrée entre hommage, clin d'oeil et parfaite digestion à la sauce Tarantinesque. Le tout monté non-chronologiquement afin de laisser le soin à chaque scène de s'expliquer par elles-mêmes, d'en éclairer une autre et de donner un tout autre éclairage sur le film.
Une palme d'or sexy, violente, référentielle, chiadée, pétillante, inoubliable, aux dialogues qui font avancer le film mot à mot ; un film qui se feuillette comme un Pulp au gré d'histoires qui se croisent comme dans un film choral 2.0.
Avec en thématique de fond la pop culture (Mac Do, séries TV, cinoche & cinéma, musique, danse, belles bagnoles,...) si chère à son auteur et un long cri d'amour envers le 7ème art ; tout le cinéma (Merde : un steak Douglas Sirk !!!)
Cette envie de hurler "culte" à tout bout de scène, anthologique s'il en est, de les citer, les réciter, les rejouer à loisir ; de l'inimitable et pourtant tant imiter auto-parodie sublimissime et cultissime des jeunes années de Travolta jusqu'à l'une des séquences les plus drôles qui soit (lorsque le soldat ramène au gamin la montre de son père décédé).
Lorsqu'on prend autant son pied à la vision d'une œuvre cinématographique, c'est qu'il ne peut s'agir que d'un chef d'œuvre.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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