Deux films en un. Une première moitié qui sent le navet hollywoodien de base à plein nez et nous rappelle que le genre "comédie romantique" s'est arrété avec son chef-d'oeuvre, Love actually. Donc, si vous parvenez à supporter les situations et les dialogues sirupeux, Jennifer Lopez essayant en vain de faire l'actrice, une oeuvre en tout point impersonnelle et très peu drôle ainsi que tous les gros défauts d'Hollywood (l'absence de surprise en point d'ancrage), vous aurez bien mérité la seconde partie (lorsqu'il apprend que sa belle est enceinte). Entre l'apprentissage difficile du métier de père, celui encore plus délicat d'accepter un enfant qui n'est pas le sien (je vous rassure : ces deux derniers points ne vont pas chercher bien loin dans le scénario, alors ne vous attendez pas non plus à du Woody Allen !), un humour un peu plus frais et fouillé, une scène d'accouchement parmi les plus "space" jamais vu sur grand écran et même certaines justesses dans les propos de ces futurs parents, voir de très bonnes scènes (celles se déroulant au jardin d'enfant), on aurait presque oublié qu'il s'agit bel et bien du même film... pas moi.