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Irréversible
Budget = 4,6 M€
BOX OFFICE France = ? / ? - 155 000 - 589 000 entrées
BOX OFFICE USA = 0,060 / 0,792 M$
BOX OFFICE Monde = 6,5 M$
 

Revenge movie.
S'appropriant l'idée de Memento (le film se déroule à l'envers), y injectant les obsessions, la folie, les mouvements épileptiques (ici aériens et d'une liberté qui vire à l'étourdissement, tellement longs qu'on ne peut pas leur échapper), une musique agressive et les couleurs chairs et chaudes du cinéma de G. Noé, Irréversible constitue un condensé terrifiant de l'œuvre de cet auteur.
Les premières images en résonnance avec Carne & Seul contre tous pour témoins.
Irréversible est une œuvre aliénée, vénéneuse, purulente, sous tension constante, d'une violence pure, d'une rage infinie, parfois trop intense, à la limite de ce que certains spectateurs pourront supporter (Merci Mac Guff). Attendez vous à vous trouver dans un état de fébrilité une heure trente durant. Choquant, gerbant et à réserver aux adultes avertis. Comme le disait Vincent Cassel avant la projo cannoise du film : "Mon dieu, ils ne se doutent pas de ce qu'on va leur infliger..." (Ou quelque chose comme ça).
On peut trouver ça dur ou immorale, c’est en fait terriblement et bassement humain, dans la lignée de ce que l’auteur a toujours exprimé dans son oeuvre. L'ultra-réaliste scène de viol en un très long plan séquence fixe vient éclairer la violence du début, et on remontera le temps, jusqu’à une petite lueur d’espoir, plus calmement, posément.
Le scénario en dit plus long sur la nature humaine qu’un long discours (à la fois le pire –le meurtre, et le meilleur –donner naissance) ; c’est également une longue thèse sur la sexualité (le plaisir du couple, les déviances de toutes sortes...). Et c’est cette partie, pédante, qui reste le point faible du film, le coté un peu pénible de la démonstration.
Curieux de voir la version monté chronologiquement

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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