Le film formel par excellence, n’en déplaise à Howard Hawks. Nous voilà confiné dans un univers intérieur fascinant :
- Les décors toujours intérieurs ou nocturne, cette obsession pour les lumière artificielle
- Les plans serrés (la caméra collés aux décors (les murs…), aux acteurs.
- Les couleurs pâles (marron, jaune, sombre…)
- Les visions par reflets, les visions troubles, la caméra haute pour absorbés complètement tous les personnages
- Les intermèdes musicaux réguliers, leitmotiv du film.
- Les personnges sans visages (maris et femmes des héros)
- Le destin liés des personnages (les couples et les amants, les cadeaux)
- Les nombreux plans qui retiennent l’attention (travellings sur les assiettes des 2 convives, les têtes tronquées sous les yeux, les tarvellings lattéraux partant de derrière les personnages…)
- La réalisation qui épouse formes (géométriques), espace et architecture moderne et étouffante de Hong-Kong.
- Les chansons latines, synonymes de romantisme.
Bref, un film avec un beau scénario qui paraitra long à celui qui ne sait pas qu’il n’est pas important : la réalisation en dit beaucoup plus… monsieur Howard.