Ce film est raté mais il est quand même intéressant, voir important à son niveau. D’abord il y a ces scènes parasites car mal écrites (le stéréotype de maton), rajoutées (la dernière scène de rebellion), naïvement dialoguées (à l’origine l’homme vivait librement…) où énormes (la photo miraculeusement conservée, la scène très « cercle des poètes… »). L’intrigue est basée sur une enquète dont on connaît le dénouement dès le début et Elfman est méconnaissable. Reste une thématique importante, que l’on aurait aimé voir comme intrigue et non comme toile de fond, en forme d’apologie, non pas de la liberté, mais de la solitude bienfaitrice et libertaire ; ce qui est très rare au cinéma : les trois personnages principaux sont seuls, sans ami, sans famille et le plus libre d’entre eux est carrément associal. Osé et franchement bienvenu.