En gros, l’histoire, c’est celle d’une jeune célibataire qui se fait enlever pour alimenter un harem en Afrique du nord. Le drame…euh…ben non ! Tout d’abord elle est kidnappée alors qu’elle nous est à peine présenté. Durant tout le voyage elle dort, l’occasion pour le scénariste de faire l’impasse, et voilà qu’elle se réveille au milieu d’un hammam, le réalisateur ayant du mal a nous faire ressentir son malaise ; elle essaie de fuir, c’est impossible… alors elle se résigne ! Etait-elle si seule, si malheureuse à New York ? N’avait-elle point de famille, d’amis (si !) qui risque de se faire un sang d’encre ? Qui apprécierait comme elle d’être un numéro de coucherie, de se laisser faire ? Ca ne tient pas debout une seconde !
Continuons : on la prépare pour une nuit abvec le prince, elle y va franco, fait copain-copain avce le gentil garçon et, finallement, ne se fait pas sauter. Elle est en colère ! ! ! Alors ils tombent amoureux, amis come c’est pas possible, elle repart en Amérique. Bref, tout le monde, dans ce contexte dramatique voir choquant (sic !), est heureux et le réalisateur reste assez sobre pour nous montrer que, selon le vieil adage, « les gens heureux n’ont pas d’histore »… De là à dire que les films heureux n’ont pas de scénario…surtout si l’on force un peu sur le bonheur.