Chemins croisés nous présente dans un premier temps le sport le plus... incongru de l'histoire de l'humanité, il puis embraie sur un love story tellement sucrée qu'elle vous met des caries rien qu'en la regardant (on insiste bien : il s'agit de l'homme parfait !) ; et on se doute de la suite : tout ne va pas se dérouler exactement comme prévu mais comme tout y est téléphoné ne vous attendez pas à une quelconque surprise (qui plus est, en français, les "chemins se croisent"). Le seul soupçon d'intéret viendrait de la double histoire d'amour -même si totalement artificiel-, la seconde étant peut-être même un brin plus intéressante à la longue. Si vous voulez assister à un concours de couillonneries rosâtres, un amoncellement de banalités dégoulinantes de bons sentiments et de bonnes intensions à peine dissimulés derrière la rudesse du cowboy, ce film est pour vous ! Un navet sur le choc de deux mondes / époques à la mièvrerie de compétition.