Cake ne parvient pas à
soulever beaucoup d'émotions malgré ses nombreuses
qualités : la faute sans doute à un scénario
paresseux qui part un peu dans tous les sens. Une femme en grande
soufrance psychologique et psychosomatique (la vraie originalité
du film), acariâtre et seule, voit le fantôme d'une
femme qui s'est récemment suicidée et qu'elle
connaissait ; puis elle rencontre le mari de cette dernière
(oui je sais : c'est un peu rude dis comme ça, mais c'est
mon ressentir. On en apprendra bien sûr un peu plus sur
le trauma de la mégère, et de son côté,
comme de bien entendu, elle en apprendra un peu plus sur la
vie et retrouvera son appétit pour l'existence. De multiples
personnages pas toujours développés laissent entrapercevoir
un film qui n'a rien de bien neuf sur le fond. J. Aniston n'a
par contre jamais été aussi "belle"
et performante. La réalisation y est d'ailleurs assez
posée, laissant tout loisir aux acteurs de s'en donner
à coeur joie. Drôle, triste... mais pas assez.
