Un film politique (à la mode à cette époque) aux démonstrations un peu lourdes, complexes et troublantes.
Plutôt une politique-fiction qui met en exergue les hautes sphères (avec meurtres, écoutes, terrorismes mis à service, extrémismes, corruption, complots…) et la police (enquète, interrogatoires, liens douteux avec le gouvernement et les terroristes…) mis aux services de gropuscules révolutionnaires, fascisants ( ?) pour mieux les dénoncer ainsi que la fragilité des démocraties. Le réalisateur fait un constat froid, blème comme la photo, il laisse les décors envahir l’écran (longue manif, images docu, paysages très présents, décors gigantesques…), le silence peser et l’atmosphère se construire dans l’abscence d’ellipse. Ventura y est parfait, froid, un peu perdu, menacé et plus où moins solide.