96 heures nous présente 
                  un kidnapping de keuf digne d'une grande série B policière 
                  : réalisation de velours, musique pesante, scénario 
                  directe, carré et terriblement efficace, plus axé 
                  sur le registre psychologique que sur l'action, dont le film 
                  est exempt. Si les dialogues sont parfois mal pesés (Cf. 
                  "le lion"...), si l'on croit connaître les recoins 
                  de cette dramaturgie, si les acteurs sont un peu trop dans leurs 
                  petites pantoufles (Lavin en flic droit et Arestrup en bad guy 
                  un rien sadique), si le scénario boite parfois (l'épouse 
                  laissée sans surveillance et à la connaissance 
                  du mari, le "qui couche avec qui" au premier abord 
                  un peu lourd), ce huit clôt ne déméritera 
                  jamais, se complexifiant et bouclant la boucle avec brio. Très 
                  solide : dommage que le distributeur n'y ait pas cru un peu 
                  plus et n'ait pas mieux vendu le film...