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Tremors

Ron UNDERWOOD
(10-11)

L’archétype du film de série B : un fond éculé mais de bonnes idées et de l’action. Si le début reste fortement marqué par les répétitions et les grosses coïncidences bien lourdes, si les années 50 avec leur cortège de « choses », « blob » et autres méga monstres sont passées par là, si ces exploits cinématographiques n’en sont… le film n’a cesse de laisser éveillé. Le monstre est en lui-même original et il est bien présenté comme un phénomène naturel, on ne s’ennui pas une seconde grâce à lui (invisible…), à l’action et aux rebondissements car la ligne scénaristique est suivie passionnément jusqu’à la fin, la situation fragile des héros (petits espace, en hauteur et en plein jour) sont fort excitantes. N’en demandons pas trop aux acteurs et à leurs dialogues. La réalisation aurait pu être largement mieux, tout n’est pas exploité, notamment au niveau du suspens. Belle photo. Mais le meilleur reste les FX (tant mieux !), les vers et leur avancée invisible (terre soulevée, véhicules et poteaux engloutis, maisons malmenées, le ver écrasé sur le béton et le final). Cool !