Après les Thunderbirds, à quelques lieues de Starewicz, voici T.A. ! Mais le grand public n'était pas prêt à voir des marionnettes (avec les fils et la rigidité qui va avec...) qui ont un peu le cul entre deux chaises ; je m'explique. C'est vrai qu'il y a un grand soin apporté aux très nombreuses maquettes, son lot de grossierté habituelle, du sang qui gicle à profusion, un déconnage avec un grand "D", du second degré grinçant qui fait écho a un certain contexte socio (la peur) - politique (la guerre en Irak). Mais entre les destruction US des plus grands biens de l'humanité dans un but de libération et de démocratisation, les nunucheries des scénarii habituels mises à nues, le hard core (la scène de cul sans tabou aucun ; un must !) et, d'un autre côté, un auteur à qui on peut reprocher de pas pas choisir clairement son camp (l'ONU est incompétent, Blitz fini bouffé par un requin, la Corée du Nord est un ennemi tout comme les pacifistes -le Michael Moore terroriste en tête), les spectateurs du monde libre sont restés interloqué... Parker tape tout simplement sur tout le monde, sans partie aucun (quoique le massacre des pacifistes...), partagé entre l'amour de la liberté, de la démocratie, de son pays également (pas un mot sur Bush Jr...) et un amour inconditionnel pour le mauvais goût le plus extrème On se rappellera que dans South Park il avait fait de Saddam Hussein un sodomite diabolique...