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Super Noël

John PASQUIN
(8-9)

Après avoir accidenté le Père Noël, un divorcé (95 % de la population cinématographique...) et son fils vont finir le job du papy. En voilà un sujet d'époque qui sort du lot mais flaire le film estampillé Disney : on s'arrète à l'idée de départ et on fonce tête baissée dans la grosse comédie familiale aux gags lourds (pas tous, fort heureusement : on est loin de Home alone), aux péripéties bâteaux et à la morale passe-partout ? Sauf que Tim Allen est en grande forme (son humour et son rôle de père dépassé et un rien dans la lune) et que le scénario ne s'arrète pas là (où pas seulement...) : le boulot de Santa Claus ne dure pas qu'une nuit ! On rebondit, on va plus haut que prévu (la confrontation conte / réalité dans la tête de nos chérubins ; sans bouleversements, je vous rassure) mais on ne va pas très loin non plus ; le bouchon scénaristique étant poussé assez loin, lui. Ca fini forcément par une grosse bûche indigeste...