Dans un région de l'Angleterre d'il y a fort longtemps, un mur cache un royaume inconnu, Stormhold, d'où s'échappe un bébé au destin hors du commun.
Stardust n'est que de la petite fantasy, comme on a pu en voir pléthore dans les années 80 (effets numériques en sus : certains ont même déjà un peu vieilli), arborant la structure classique du conte, plutôt destiné aux adolescents qu'aux seuls enfants, avec pour enjeux des épousailles et un royaume à gouverner.
Récit trop prompt, un rien foutraque et léger, classieux, noyé par ses trop nombreux personnages, princes, sorcières en tous genre, femme-étoile, fantômes, pirates et même un anglo-stormholdien en guise d'élu. Une quête qui manque de substance, de force et de personnalité, d'un ton pour la caractériser, d'une mise en scène moins lisse, d'une vision plus concise et moins maladroite, moins chaotique (les fantômes font de la simple figuration) : Stardust échoue à créer une nouvelle mytholgie, derrière des côtés parfois sympathiques, funs voir entraînants.
Reste une M. Pfeiffer qui cherche la beauté et s'enlaidit au fur du métrage, un De Niro qui joue délicieusement avec son image, une lutte fratricide pour de rire, des fantômes qui ont de la gueule, une étoile filante personnifiée et quelques décors qui en jettent.