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Solaris

Steven SODERBERGH
(15-16)

Quelques plans et Soderbergh révèle sa nature de petit génie : les transitions du débuts sont de petites merveilles de simplicité et d'efficacité. Tout ça pour dire que ce remake est une véritable relecture personnelle, accompagnée d'une superbe recherche visuelle où le récit imbriquée (passé/présent) -une signature de l'auteur- est magnifié par le sujet, c'est une oeuvre amplie de respect (ce film n'a strictement rien d'un blockbuster et reste assez lent) qui permet de décoder le film originel (voir "Solaris"). Le sujet est bien évidemment le même, un mystère opaque et troublant, mélange de SF et de fantastique-métaphysique dès lors que les vivants sont à même de rencontrer leurs morts, selon leurs désirs. Un film intelligent qui surpasse son illustre modèle grâce à cette touchante histoire d'amour, sensible au possible, et cette confrontation d'un homme avec son passé.