Science-fiction réaliste dans un monde stérile où une société force les rares femmes fécondes à être des servantes, des mères-porteuses et, ainsi, sauver l’humanité. Mais le film est glacial (photo pâlichonne, scénario distant, musique froide) et le réalisateur aussi. Malgré une petite charge contre la religion, le spectateur est un peu sur la touche : faut dire que la stérélité générale n’est pas non plus à l’ordre du jour. Une métaphore sur la condition féminine d’antan. La denière demi-heure est plus mouvementée.