Le monde numérique de Ralph passe au haut débit
et en profite pour mettre à jour les bugs du tome 1.
Mais à part les clins d'oeil forcément référenciels,
qu'est ce que le film a à nous offrir ?? Quelle en est
l'intrigue ? Récupérer une pièce de vidéogame
sur internet pour sauver un jeu et rendre le sourire à
son ami ?
Le film débute avec son lot de gags convenus, son scénario
qui ne ménage aucune surprise ; et ces spectateurs, adultes,
inquiets.
Mais l'arrivée dans l'univers du web change complètement
la donne : le regard devient novateur et frais, pas vraiment
corrosif mais vif, très drôle, et même carrément
malin lorsqu'il s'agit de disserter sur le fonctionnement de
notre monde numérique, nos comportements d'utilisateur
2.0.
Les références et autres clins d'oeil vont toujours
bon train mais cette fois s'appuient alors sur du concret et
débouchent sur une réflexion légère
(les aléas de la toile et comment se faire de l'argent
/ être populaire sur le web). Disney en profite pour se
moquer gentillement et fait de la promo auto-dérisoire
(le décorticage des princesses et des chansons est un
must !). Le film multiplie même les pistes thématiques
: que ce soit l'envers du web et son côté obscur,
difficile à maîtriser, mais également les
concepts de l'ennui (auquel internet n'est jamais la solution...)
et, en prolongement, celui de l'amitié, au travers d'une
méga aventure qui n'a vraiment plus rien de simpliste.
Ajoutez à cela une animation particulièrement
clinquante (le jeu de course est renversant de beauté),
électrique, où chaque chapitres possèdent
ses propres qualités graphiques. Un cartoon ado plein
de finesse, presque "pédagogique sans l'air de rien".
Mais le top du top reste à venir avec une scène
générique qui n'est rien de moins qu'un chef d'œuvre
; l'idée fera date : où comment lire dans les
pensées des spectateurs tout en mettant le film en abîme
!! J'ADORE ! (La seconde me fait dire que ce film sort bien
trop tard en France...).
NOTE : 13-14 / 20
