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Les prédateurs du futur

Ruggero DEODATO
(1-2)

Reviens Patrick Duffy !!!
Au large de la Floride, un tablette très ancienne est retrouvée : il s'agirait de la preuve de l'existence de l'Atlantide !
Difficile d'aller plus loin dans le néant de la mise en images, de pousser plus loin les FX de salon, d'écrire des dialogues plus élémentaires et des personnages plus translucides, d'embaucher des comédiens plus approximatifs, de pondre musique plus rébarbative et de torcher pareil scénario. Même s'il est haché menu-menu par un montage hideux, pour ne pas dire hilarant, l'histoire est proprement insensée et complètement sous acide !
On y trouve pêle-mêle : un sous-marin russe, l'Atlantide, une tempête, une île qui émerge et disparaît à loisir, un homme pris de folie soudaine, une ville dévastée et des bikers pseudo-mad maxiens sortant de l'océan !! Et tout ça fournit une intrigue aberrante et hallucinante, résumée par une incessante série de scènes de fusillades et une incursion dans une Atlantide hawaïenne avec deux pauvres décors. Et un final qui vaut à lui seul son pesant de peanuts : vous cherchez pourquoi la jeune fille prisonnière de cette Atlantide se retrouve dans l'hélicoptère à la fin ? Le comédien pricnipal et les scénaristes aussi puisqu'une ligne de dialogue nous l'explique sans fard : "On cherchera à comprendre plus tard" !!!
Comédie involontaire, Les prédateurs du futur représente le summum du ridicule, de l'incompétence et de l'essence des séries Z de la grande époque, degré zéro du cinéma, où l'on se demande encore où et pourquoi ils sont allés chercher le continent du titre original (Atlantis interceptors) et les fameux prédateurs soit-disant futuristes.
Sans queue ni tête…