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Pleasantville

Gary ROSS
(15-16)

Dans un monde où l’on nous fait croire (la télé…) que tout va mal, la télé allège nos souffrances grâce à des séries où tout le monde il est beau et où tout va pour le mieux… et le film de casser un à un tous les concepts de ces merdes asceptisées : les enfants modèles, pas de sexe, de paroles saines, un univers où il ne pleut pas, des personnages prisonniers de leur rôle, unnmonde parfait jusqu’à l’écoeurement ; il suffit alors de mettre un grain de sable dans ce bel engrenage et vous obtenez un film terriblement ironique (les livres vides, les WC vides…), très drôle et aux situations toutes plus surprenantes mais logiques que les autres ; Jouissif ! Ajoutez un réalisateur très motivé par son sujet, un film picturalement somptueux (le traitement des images : le N & B qui se colorise pour signifier la vie, la réalité naissante) et vous obtenez une merveille pour les yeux et l’intellect. A l’heure où les sociétés s’asceptisent (pas de sexe, pas trop de changement, pas d’incident, pas de gout, une culture uniforme, pas de violence grossière…) la réponse de Ross est virulente : il glorifie le droit à la différence, la liberté, le libre arbitre et le bonheur. De quoi bien réfléchir…