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Ouvre les yeux

Alejandro AMENABAR
(17-18)

La longue introduction nous présente des personnages beaux, auxquels on croit… Une histoire racontée en flash back pour lancer l’intrigue, une histoire qui oscille entre rêve (idéal) et réalité (cauchemar) pour une très brillante réactualisation de « La belle et la bête », une parabole sur la beauté… mais plus le film avance et plus il devient extraordinairement complexe jusqu’à ce qu’il ne ressemble plus du tout à ce que l’on croyait. Et tout ce joue sur un scénario dont on ne sait jamais ce qu’il sera la minute suivante, un cauchemar filmé, entre fantasme, souvenir, réel, irréelle et vérité, crédible, troublant, prenant comme il est rare. Un réalisateur à surveiller pour son sens du cadre (l’image est assez pâle) étourdissant. Une œuvre-aimant, tarabiscotée, surchargée, au final déconcertant.