| Orphée | 
| (13-14) | 
| Un réalisateur classique et moderne, indémodable 
        car souvent surprenant et inventif. Le scénario, dans ce qu’il 
        a de meilleur, joue en douceur la carte du fantastique poétique, 
        aux effets de velour (basiques). Plutôt anti-catho (pas de Styx), 
        imaginatif, un peu de Renoir, un peu 
        de Bunuel. Dialogues succulents, persos 
        et idéalistes. Par contre on a du mal à accepter le jeu 
        du non-regard, il y a du flou (la foule haineuse : intérêt 
        ? ? ?). De même la théatralisation (de la mort) de ce même 
        scénario entraine une distanciation de notre part (ce que l’on 
        voit est un peu froid, les sentiments passent mal). Est-ce une transposition 
        (oui) ou une modernisation (non) ? Je persiste et je signe : J. Marais 
        rime avec mauvais, même sous la direction de Cocteau. Montage travaillé. 
        La musique envoûte les images.  |