| Nous 
        sommes la nuit |  
        Détails du film sur InCiné  | 
| Dennis GANSEL | (8-9) | 
| Alors, comment ont évolué les vampires 
        allemands depuis Murnau ? Et bien disons qu'ils sont plus féminins, 
        même franchement lesbos et rock n' roll ! Hansel n'a rien perdu 
        de sa superbe depuis son passage au devant de la scène avec son 
        chef-d'oeuvre La vague, ses plans sont ambitieux, travaillés, le 
        montage est très percutant... mais le sujet est rebattu. Oui : 
        le thème est terriblement convenu car traité exactement 
        comme on l'attend, comme cela a été fait tant de fois auparavent 
        ; hors mis l'angle lesbien (Lesbian 
        vampire killer), le film n'ouvre que très peu de nouvelles 
        portes, bien qu'un rien plus psychologique peut-être, moins trashouille 
        que réaliste. Que ce soit le personnage du flic (et l'inévitable 
        love story que tout le monde attend dans ce type de film depuis Near 
        dark) ou les différentes vampirellas et leur personnalité 
        respective, rien ne nous sort du ronron vampirique, toutes les étapes 
        scénaristiques sont présentes telles des balises (recherche 
        de l'être aimée, transformation, acceptation de soit, pitié...etc) 
        et dans ce contexte il est difficile de plonger dans les émotions 
        des personnages. La fin est même carrément malhabile et on 
        finira par ce dire qu'ici c'est le genre qui sert le film et non le film 
        qui sert le genre... |