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La malédiction de la dame blanche
Budget = 9 M$
BOX OFFICE France = 936 / 66 343 - 316 000 - 807 000 entrées
BOX OFFICE USA = 26,3 / 54,7 M$
BOX OFFICE Monde = 123,1 M$
 
Faisons immédiatement abstraction d'un titrage français (volontairement ?) en référence à une légende urbaine qui n'a rien à voir avec l'objet de ce film (ne cherchez pas de mariée sur le bord d'une route). La Lorona a plutôt l'ambition (lol) de mettre en avant la communauté hispanique américaine et ouvrir ainsi... de nouvelles parts de marché !
Peine perdue : on assiste encore et toujours au même navet insalubre et à la bétise crasse. Avec toujours les mêmes schémas narratifs usés, usant et qui ôtent tout semblant de surprise ; toujours les mêmes tics (l'effet miroir), les mêmes lumières, les mêmes plans qui vident complètement ces films de tout pouvoir de peur. Ennuyeux...
Quant au sujet ce n'est guère mieux : c'est même pire ! On reste sur une vilaine malédiction / démon d'un autre âge qui ressurgit... et des héros déjà traumatisés par la vie. Pas l'ombre d'un monste original, travaillé (on touche même le fond : pour se venger d'avoir été trompé, elle tue ses propres enfants ! Mais qu'il est con ce démon !) ; et sans émotions on ne peut guère s'identifier aux personnages et partager leur peur, leur trauma
De plus il ne s'agira que d'une peur de surface, les fameux et vides jump scares qui, sitôt finis, ne laissent aucune trace sur nos âmes, faute de s'appuyer sur des peurs tangibles. Ils ont même tendances, puisque rarement correctement mis en scène, à être hautement prévisibles et ne soulever plus que la lassitude. Le film ne joue alors que sur cette peur du monstre qui ne semble s'adresser qu'à ceux qui regardent encore sous leur lit avant de se coucher.
Au final ce n'est pas un film mais une véritable caricature : d'ailleurs le scénario se révèle entièrement au bout de seulement 5 petites minutes. Il y a même l'inévitable prêtre, personnage expliquant, selon la coutume, la fameuse malédiction... Et je ne compte pas les plans de robinet qui goutte, de cheval à bascule qui bascule, de portes qui grincent, s'ouvrent et se ferment toutes seules et, évidemment, la séquence finale d'exorcisme à la petite semaine comme on en voit régulièrement depuis près d'un demi-siècle. Ni plus ni moins. Ah si : il y a un clin d'oeil aux saga Conjuring / Annabelle... Mon Dieu...
Ajoutez à ce fatras un réalisateur qui a toutes les peines du monde à construire des scènes avec un minimum d'efficacité : préférant laisser son boulot au monteur... quand il ne pique pas des plans à Sam Raimi ! SAM RAIMI !!!

NOTE : 1-2 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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