Antonio LEONVIOLA

Le bodybuildé Maciste revient dans un péplum de facture ultra classique, un film d'aventure à base de décors kitsch s'il en est, de damoiselle en détresse, d'une histoire cousue de fil blanc (quoique le sort de la reine Capiste...), de monstres de légende mais très datés, de pierres en polystirène, d'un semblant d'humour qui défit toute concurrence, de muscles bien mis en évidence (un film gay ?) et d'exploits sportifs qui feraient passer les J-O pour de vulgaires jeux de cours d'école. Ajouté à cela une réalisation psychorigide et étouffante et un montage très hasardeux. Entre autres scènes mémorables : Maciste détruit la grotte du Cyclope, les pierres tombent et... le feu prend (des pierres volcaniques à n'en point douter !) ; le Cyclope est prisonnier depuis X années et va attendre l'arrivée de Maciste pour briser soudainement ses chaines !