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Tom SIX

Le cauchemar étant terminé cette suite n'a plus pour seul but que de choquer la bonne morale autant que le spectateur blasé. Tout d'abord en choisissant le "héros" le plus abjecte et immonde qui puisse être : il est petit, difforme, laid, gras, tuberculeux, violé par son père, castré par sa mère, tueur impitoyable, amoureux pitoyable et, pire que tout, fan de cinéma horrifique ! Ensuite, si l'accroche provocatrice est excellente -un fan de Human centipede, le film, en reproduit les méfaits- le reste n'est jamais à la hauteur que d'un film d'horreur bas de gamme (la censure anglaise a dû juger le film "pousse-au-crime" alors qu'il n'est que provocation). Mais on n'a beau assisté à toutes les horreurs que l'on peut infliger à un être humain, de la manière la plus poussive qui soit (une seule victime sera épargnée), ce film n'a plus rien à démontrer et tourne vite au grand-guignol et encore plus vite au ridicule à force... de forcer le trait ; et tout le grotesque du pitch de départ de ressortir. Ne reste que ce personnage principal aussi atypique qu'immonde. Même Six ne s'y retrouve pas derrière la caméra. Voici donc une mise en abime complètement ratée, à peine ébauchée (lorsque l'expérience foire, du au fait que le monstre en question n'est en rien chirurgien), et le film insupportable pour le cinéphile.