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Hostel
Budget = 4,8 M$
BOX OFFICE France = 665 / 16 073 - 126 000 - 268 000 entrées
BOX OFFICE USA = 19,6 / 47,3 M$
BOX OFFICE Monde = 82,0 M$
 

Surfant sur la mode "Saw" et profitant d'une grande liberté de ton (sex, drug & gore) qui n'avait que rarement droit de citer sur grand écran, voici Hostel.
Rappel de l'idée : des étudiants libidineux vont se faire torturer dans un film qui tord le concept des Chasses du comte Zarroff. Et de faire un slasher plus adulte et plus trash ; surtout plus trash. Hélas le naturel reviendra vite au galop : à l'image de Cabin fever, c'est la mollesse du réalisateur et du scénario qui saute aux yeux, notamment dans ses 30 longues premières minutes (d'ailleurs, ôter le passage à Amsterdam et vous n'enlever absolument rien au film). Pourquoi ne pas s'être dirigé plus prosaiquement vers l'idée maîtresse du film (des gens qui paient pour assouvir les pires de leurs fantasmes), créer un suspens à partir de cela ? Car, s'il se tient à distance d'une simple accumulation de scènes particulièrement immondes (FX parfaits, merci (K)NB), jamais il ne tente de développer une oeuvre sur la torture, comme le firent parfois en leur temps les films gores italiens ou allemands ; Hostel s'égare dans un scénario trop cousu et mal ficelé.
Justement : la trame se traine et anestésie preque totalement l'impact de ses scènes sans âme malgré leur côté extrême et perverses. Alors, à force d'être trop poussif (la scène de l'oeil), grossier, le naturel est maintenant remplacé par le grand-guignol, là où le réalisme, la crédibilité auraient eu un tout autre impact sur le spectateur.
Finalement nous avons droit à un survival très creux, sans accroche, qui caricature l'Europe de l'est de façon abusive, comme on le fit à une certaine époque avec les rednecks texans ; et, surtout, il n'exploite pas intelligemment son sujet et demeure un simple film... d'exploitation.

NOTE : 8-9 / 20

Voir : Hostel 2
La critique des internautes
 

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Note :- / 20

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