Les
hauts de Hurlevent |
Peter KOMINSKI |
(6-7) |
Où est la Landes écossaise . Où
est la narratrice, Nelly ? Pourquoi cette bleuette, ce film qui parle
d’amour niais sans parler de haine ? Pourquoi Heathcliff est-il
si faible, si pleurnichard ( ! ! !), fragile, pourquoi ne nous fait-il
plus trembler, pourquoi ne le haïssons-nous pas ? Le roman est littéralement
trahis, l’atmosphère claustrophobique, étouffante,
violente est effacée (Cf. le climat doux de W. Height). Les fantômes
apparaissent, les sentiments disparaissent. Même sans lire le livre,
comment apprécier cette love-story sans âme ? Parfois de
belles nuances photos, une réalisation anodinement correcte. Loin
de Fuest et, surtout, de Wyler.
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