Pour ceux qui rêvent de voyager loin... très, très, très loin ! En voilà un film de science-fiction qui sort des sentiers battus et rebattus : techniquement aussi irréprochable que ces confrères plus richement dotés (les Vogons comme les images de synthèses sont très soignées), ce film prend le parti de la rigolade à gorge déployée, du délire absolu, du délire pur et dur, de la loufoquerie et du manque de sérieux le plus authentique qui soit. Résultats : l'oeuvre est libérée de toutes contraintes littéraires, scénaristiques et artistiques, alors le format est tout à fait original (la voix off tout droit sorti du Guide du routard), les écarts sont nombreux (les poupées de l'hyper-espace... où quelque chose comme ça !), blindée d'idées toutes plus folles les unes que les autres, surprenantes -forcément drôles- et décalées, ce qui n'empêche nullement le film d'être excitant comme un voyage vers l'infini et l'inconnu ; une visite de la Cantina qui dure 1h30. Notons au passage les critique pour le moins acerbes de la bureaucratie, de la politique et des religions. Entre le robot dépressif, les scènes où la Terre est en construction, le type qui essaie de démarrer une caravane, le Babel fish, les tapettes anti-idées et la fameuse serviette, il y aura forcément 2 clans : les fans (ceux qui en rient encore) et les détracteurs (ceux qui ont eu honte de voir celà) ; je fais définitivement parti du premier camp !