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France, société anonyme

Alain CORNEAU
(5)

Les premières images provocatrices en diable (nudité et drogues exposées de façon très crue) laissaient espérer un film moins... plus... enfin : mieux, quoi ! Beaucoup mieux ! Mais le récit est écrit à la truelle, bordélique comme ce n'est pas permis et bien vite des plus chiant ; même le gimmick musical devient insupportable. Le thème de la légalisation de la drogue était vraiment savoureux, son approche pertinente (un dealer se voit ruiné par la légalisation et le marché pris par des grosses holdings), mais le film s'embourbe et même quelques images pornos pour réveiller les censeurs ne servent plus à rien tant ce magma est chiant, pâteux, visqueux, trop barré pour soulever l'intéret (les personnages nous donnent plus envie de fuir qu'autre chose et toute identification devient impossoble) et pénible pour aller au-delà d'une ébauche de réflexion.