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Le fantôme de l'opéra

Arthur LUBIN
(10-11)

Si Lubin exploite merveilleusement bien l'espace qui lui est alloué, il est un peu plus tendu lorsqu'il s'agit de filmer des dialogues. Si l'on retrouve bel et bien le respect fondamental de l'oeuvre de Leroux, la rivalité amoureuse (triplée dans ce cas, pour un jeu amoureux et comique pas forcément bienvenu), les grands thèmes (le mentor secret, l'artiste dépossédé), le film est long : long à démarrer, un peu trop bavard au détriment d'une aventure très allégée, les numéros chantés (pas de Faust...) sont trop allongés. Il y a de trop nombreuses libertés prises, un fantôme trop effacé et pour lequel on a grand mal à éprouver cette émotion contraire qui fait la force de l'oeuvre d'origine.