Djinns |
Sandra
et Hughes MARTIN |
(6-7) |
Un soldat traumatisé par son expérience
dans le désert saharien raconte ce qu'il a vu... En recherchant
les démons sous-exploités du 7ème art on se rend
compte que les djinns ont encore un bel avenir devant eux ; et pourtant
il n'y a pas de quoi sauter au plafond en voyant cette sous-exploitation,
ni bonne, ni mauvaise, où l'on commence par assister à un
"film de soldat" bien dans la tradition (marches forcées,
nuits à la belle étoiles & tours de garde, embuscade
et village autochtone) et on termine par une série B pas très
bien ficelée. Si ce n'est cette mystérieuse valise -dont
les fans de "En 4ème vitesse" comprendrons bien vite
ce qu'elle contient et mettrons à mal la conclusion- et ces djinns
subtiles, gentils démons du désert qui vengeront la peuplade
originelle de l'invasion coloniale française. Le désert
est très bien photographié, les FX soignés, le village
visuellement excitant mais... mais le film n'est jamais assez dense, pas
vraiment maitrisé au niveau de l'écriture pour nous laisser
pénétrer cette atmosphère fantastico-saharienne,
et surtout cette folie ambiante et crescendo, cette claustrophobie ; les
réalisateurs n'ont pas assez rendus hommage à cette merveille
labyrinthique qu'est le village et dont les possibilités semblaient
immenses. Dommage que l'on n'en apprenne pas plus sur cette légende.
Voici donc 1h40 de matière 1ère qui restera, hélas,
à l'état brute, celle d'un possible film d'épouvante
assez fin, aux antipodes des slashers US et dont les "monstres"
ambigus ne nous offrent pas tout leur potentiel. Une petite série
B. |
La critique des internautes |
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