The
dark |
John FAWCETT |
(12) |
Des personnages avec une certaine épaisseur,
une vie propre, plongés dans une histoire menaçante et obscure,
un drame aux résonnances mystérieuses dans un bain de légendes
gaéliques auxquels les paysages de landes, de falaises abruptes,
auquel l'isolation se prête à merveille. La principale qualité
du film est à n'en point douter son originalité indéniable,
sa surprenant originalité, beaucoup plus qu'une ghost story, c'est
une oeuvre qui traite de la mort, de son odieuse irréversibilité
qu'ici, même les légendes ne pourront totalement enrayer.
Son point faible est le traitement cinématographique du fantastique
: ce qui doit très bien passé à l'écrit se
retrouve d'une façon un peu indélicate à l'écran
(l'apparition de la morte chez les vivants, les incursion dans l'au-delà)
pour que l'on puisse y croire sans réfléchir, sans tiquer.
On a l'impression que le scénario (scénariste) n'est pas
très à l'aise quand il s'git de montrer la mort et le fantastique
en général : peut-être que l'aspect moins "formaté"
de l'oeuvre (on a presque besoin de plus d'angoisse, de peur, d'un "paradis"
moins palpable), loin d'être un défaut en lui-même,
nous empêche de nous fondre à cette histoire et de la prendre
telle quelle. D'ailleurs quand le mystère tombe, le film se met
à ronronner un peu fort. Mais cette histoire valait la peine d'être
racontée... |