Des militaires déterrent accidentellement la tombe du grand Dracula... mais seuls son chien et son laquais survivent. Pas facile d'adhérer à un film avec autant de défauts techniques : les nombreuses inserts de gros plans aussi hideux que répétitifs (peu importe le décor, ils sont toujours sur fond noir !), dialogues vraiment bas du plafond, réalisation assez indigente et raide qui cadre indélicatement ses personnages au centre de l'écran (même si un ou deux plans submergent et dont on se demande s'ils sont volontaires), scénario qui patauge beaucoup (le héros et le flic partent du campement et vont à l'hôtel... mais finalement c'est sur le campement qu'il faut retourner...), doublage son approximatif (parfois le méchant chien fait un bruit... d'éléphant !), un montage très, très chaotique, un final pour le moins ridicule (la mort du chien) et certaines scènes itou (l'attaque de la maison par les chiens... sic !). Dommage car il y a un vrai angle d'approche : la recherche d'un maître par son fidèle servant et cette histoire qui se centre sur le chien (un peu anthropomorphiste toutefois), le décor californien plutôt que les Carpattes. Une bonne approche déplorablement exploitée et servie de trop modestes moyens, un charme bis qui a du mal à submerger de ce fatras cinématographique. Mention spéciale au "Victor" du film : un acteur qui n'a pas besoin de parler pour fiche la trouille !