Editorial
Filmographies
Le coin fantastique
Mail
Liens

 

Captifs

Yann GOZLAN
(6-7)

Coincé entre Captivity et les différents "Hostel", ce Captifs français restera sans cesse au stade de la curiosité locale qui tente de se glisser sur le terrain instable du cinéma de genre américain. Pas complètement mauvais dans la mesure où l'image est léchée, les acteurs inspirés autant que le réalisateur, le scénario trouvant un angle original, plus réaliste que ce que le ciné de genre nous a habitué ; pourtant le film n'aura de cesse de ronronner de plus en plus fort, passant les étapes incontournables d'un genre (le survival) qui a déjà fait ses preuves et dont les membres tendent plus souvent vers le navet que vers la référence cinématographique. Goslan n'a qu'un défaut : ne pas sortir des rails, ne pas nous surprendre (quoiqu'Ariel version "open bar" est assez terrible), ne pas nous faire sortir de nos gonds autant que de nos attentes servies sur un plateau... ne pas rester coincé sur son pitch.