Bruiser |
(6-7) |
Un homme continuellement rabaissé, sans personnalité,
se retrouve affublé d'un visage blanc dénué de toute
émotion et se met à assassiner ceux qui lui ont fait du
tort. "La torture quotidienne de la banalité" disait
le grand P.H.Lovecraft... Romero quitte momentanément ces zombies
pour un scénario au pitch original, sans grands personnages mais
avec une vraie volonté d'auteur de jeter un regard neuf sur un
genre, usant de métaphores. Souligné par une musique hétéroclite,
une photo claire-obscure, le film n'en est pas moins tiré vers
la bas au fur et à mesure du métrage ; la faute à
des personnages pénibles et trop excentriques, un scénario
laborieux allourdis par ses dialogues et manquant cruellement d'originalité. |