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Bruiser

George A. ROMERO
(6-7)

Un homme continuellement rabaissé, sans personnalité, se retrouve affublé d'un visage blanc dénué de toute émotion et se met à assassiner ceux qui lui ont fait du tort. "La torture quotidienne de la banalité" disait le grand P.H.Lovecraft... Romero quitte momentanément ces zombies pour un scénario au pitch original, sans grands personnages mais avec une vraie volonté d'auteur de jeter un regard neuf sur un genre, usant de métaphores. Souligné par une musique hétéroclite, une photo claire-obscure, le film n'en est pas moins tiré vers la bas au fur et à mesure du métrage ; la faute à des personnages pénibles et trop excentriques, un scénario laborieux allourdis par ses dialogues et manquant cruellement d'originalité.