Un scénario qui semblait à peine plus soigné ne parvient pas à faire illusion face au suspens soporifique de ce 3ème segment : faut dire que Coteau a tourné 40 pages de script et monté son film à 90 % au ralenti (x2) afin de gagner du temps et de l'argent !!! D'ailleurs la photo est plus crade, la partition riche de 3 notes répétées inlassablement, le film vire au slasher de base (traversé d'une courte séquence potable : la course-poursuite dans les couloirs d'un lycée où les élèves semblent figés...) sans aucune intrigue ni évolution de l'histoire (à part marcher dans des couloirs et se faire "hypnotiser" les acteurs s'ennuient), ni une simple idée (le jeu de rôle était pourtant stimulant). Une scène à tendance homo pour justifier le titre et un foutage de gueule monumental.