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Blue Velvet
Budget = 6 M$
BOX OFFICE France = - / ? - ? - 574 000 entrées
BOX OFFICE USA = 0,789 / 8,6 M$
BOX OFFICE Monde = - M$
 

La réalisation du maître s'immisce, s'infiltre, derrière les apparences, fouille et va là où l'on a pas envie d'aller. Lynch le fait avec sa caméra comme il le fait avec les suburbs et ses habitants... Inquiétants dès qu'on s'éloigne de leur perfection ironique. Le film est très dérangeant, certaines scènes poussées à souhait (sang et sexe), d’ailleurs le scénario est à la limite d’un délire agonisant et destroy ; tout participe à nous dérouter. Angoissant.
Le film est centré sur une enquête autour d'une oreille coupée, découverte en rase campagne, du gangstérisme façon Lynch, des histoires plus ou moins amoureuses. Et, justement, il y a cette superbe love story, parfaitement idéale, qui nous fera d'ors et déjà penser à Sailor et Lula. Les personnages secondaires semblent tous fous et sexués, décalés, hideux et forcément inquiétants.
Il y a l'essence du film noir dans Blue velvet, certe perverti, montrant, démontrant la folie du monde des adultes, où plutôt sa découverte par un jeune homme et une jeune fille. Dorothy en est le symbole autant que la victime. C'est le mythe de l'innocence perdue : les héros nous assènent un "Il est bizarre ce monde", phrase qui résonne comme si Lynch répondait par avance aux spectateurs à un hypothétique "Il est bizarre ce film". Le tout baigne dans une musique qui atteint le sublime et une bande son travaillée. Ici Lynch -et ses partenaires- pose les bases de ce que sera Twin Peaks.

NOTE : 17-18 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : - / 20

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